J’ai des pensées en méditant
En méditation, lorsque l’on veut développer sa stabilité méditative (Chiné ou Samatha), il ne s’agit pas de ne pas penser pendant x minutes.
Il s’agit d’essayer de faire ” l’exercice demandé” pendant x minutes.
La nuance est de taille et évite de se démoraliser, n’est-ce pas ? Il y a beaucoup d’idées reçues sur les pensées en méditation… Nous y reviendrons par ailleurs.
Faire cohabiter agitation et présence
Lorsqu’on débute en méditation (et même après !) on constate qu’il y a une foule pensées, nous n’avons donc pas le choix :
il s’agit de faire cohabiter cette agitation (ou la torpeur) avec une part de nous qui essaie de se rappeler le support de méditation, qui essaie de revenir sur le support lorsqu’il s’en éloigne… C’est seconde part de nous-même doit se muscler par de courtes sessions de méditations quotidiennes régulières. Dans les tous débuts, 1à à 15 minutes peuvent suffirent à nous donner confiance, c’est court et ça imprime en nous la notion de régularité et d’implication. Au loin la procrastination !
Le singe de l’agitation
Si le singe de l’agitation est là, il est là… Dans ce cas, méditer c’est essayer de rester sur le support (respiration, grain de riz, bâton, visualisation, sentiment d’amour… etc…)
Le temps indiqué comme instruction de méditation (par exemple : lorsque l’on débute, méditer 3 courtes sessions de 2 minutes entrecoupées par une micro pause de 15 secondes) est le temps où vous vous installez pour pratiquer, pas le temps de non-pensées. N’utilisez pas forcément le chronomètre !
Ce n’est pas un objectif de temps sans pensée, c’est le temps à passer à pratiquer... quelque soit le résultat : tout est parfait ! Vous en êtes là… Il n’y a rien de bien ou de mal, c’est juste ainsi… pour l’instant.
Travailler la force de la Vigilance et la force du Rappel, et petit à petit votre stabilité s’accroîtra. Ce sont sont les deux capacités à développer en premier, piliers sur lesquels vont s’appuyer les autres.
Voilà pour faire bref.
En EXPRESS :
Rien ne sert de ne pas vouloir de pensées. Leur flot et leur force diminueront avec le temps… SI la pratique régulière est votre amie.
Les EXPRESS
Cet article fait écho à un commentaire d’une lectrice. Merci les commentaires, je les adore.
Il débute donc la série des Express, de brefs articles faisant écho en moins de 400 mots à vos questions et problématiques. L’idée de faire une telle série d’articles m’est venue de mon médecin : il m’avait dit ne pas avoir le temps d’étudier ni de pratiquer la méditation, mais qu’il aimerait aller au Tibet. Ces Express pourront sans doute ouvrir quelques nouveaux horizons au coeur du quotidien surbooké et faire naître un Tibet intérieur chez chacun d’entre-vous.
Dis tu es comme luccky luck? tu écris plus vite que ton ombre? ou alors t’as un frère jumeau? ou des petits lutins comme le père noël qui travaille avec toi? lol
ton travail pédagogique me plait: les mots clés en couleurs permettent d’aller à l’essentiel merci
Non non tout est du fait maison. Cet article date déjà.
bonjour Arnaud ,
les méthodes que vous nous avez donné samedi ont 1 côté plus simple d’application pour moi et me permettent d’utiliser mon bol tibétain pour débuter et finir la méditation , je vais essayer d’être régulière pour voir si il y a un bienfait pour moi .
J’ai trouvé très intéressante l’explication du dessin et j’ai compris qu’ils avaient une culture liée plus au visuel que sur l’écrit peut être , tant mieux pour nous car le tibétain est très joli visuellement en écrit en sons mais pour l’apprendre ça doit être quelque chose.L’assimilation du “Pet” a été très bien ressentie !
bonne journée